Ventilation de haute
performance

Ventilation
de haute
performance

Dans le domaine de la réanimation cardiopulmonaire (RCP) préhospitalière, l’accent a longtemps été mis sur les techniques de massage cardiaque, occultant involontairement l’aspect crucial de la ventilation du patient pendant l’arrêt cardiaque. Il devient néanmoins urgent d’adopter une approche globale de la RCP qui intègre des stratégies de ventilation efficaces.

 

Cette nouvelle approche doit intégrer la définition des critères de ventilation de haute performance qui répondent non seulement aux contraintes des recommandations édictées par les sociétés savantes mais limitent également les risques tels que l’hyperventilation et le management des fuites.  Traduire ces critères en pratiques concrètes est un véritable défi lorsqu’on ne dispose pas de mécanismes de monitoring en temps réel.

Une ventilation de haute performance peut tripler les chances de survie
suite à un arrêt cardiaque(8).

Dans ce contexte, l’intégration des ventilation feedback devices (VFD) émerge comme une véritable nécessité. En fournissant un retour en temps réel et en comblant le fossé entre les directives et la pratique réelle, les VFD promettent d’améliorer la qualité et l’efficacité des interventions en ventilation manuelle. Une adoption généralisée des VFD représenterait une avancée cruciale dans la qualité des soins de réanimation.

Dans le domaine de la réanimation cardiopulmonaire (RCP) préhospitalière, l’accent a longtemps été mis sur les techniques de massage cardiaque, occultant involontairement l’aspect crucial de la ventilation du patient pendant l’arrêt cardiaque. Il devient néanmoins urgent d’adopter une vision globale de la RCP qui intègre des stratégies de ventilation efficaces.

 

Cette nouvelle approche doit intégrer la définition des critères de ventilation de haute performance qui répondent non seulement aux contraintes des recommandations édictées par les sociétés savantes mais limitent également les risques tels que l’hyperventilation et le management des fuites.  Traduire ces critères en pratiques concrètes est un véritable défi lorsqu’on ne dispose pas de mécanismes de monitoring en temps réel.

Dans ce contexte, l’intégration des ventilation feedback devices (VFD) émerge comme une véritable nécessité. En fournissant un retour en temps réel et en comblant le fossé entre les directives et la pratique réelle, les VFD promettent d’améliorer la qualité et l’efficacité des interventions en ventilation manuelle. Une adoption généralisée des VFD représenterait une avancée cruciale dans la qualité des soins de réanimation.

 

Il est temps de remettre le 'P' au coeur de la 'RCP'

La prise en charge de l’arrêt cardiaque a énormément évolué au cours des 25 dernières années, avec des innovations telles que les défibrillateurs externes automatisés (DEA) et les dispositifs de compression thoracique automatisés améliorant significativement les taux de survie (1).

 

En étudiant ces réalisations, un élément crucial de la RCP aurait cependant peut-être été involontairement négligé : la ventilation. Alors que l’acronyme “RCP” désigne techniquement “Réanimation Cardio-Pulmonaire”, l’accent est souvent mis sur l’aspect circulatoire, à savoir favoriser la circulation sanguine pour assurer un approvisionnement adéquat en oxygène aux organes vitaux. Négliger le rôle d’une ventilation efficace mine le but fondamental de la circulation sanguine. Si les premières minutes de la RCP peuvent offrir des niveaux d’oxygène suffisants, la ventilation devient essentielle au fur et à mesure que la réanimation progresse et que l’oxygène se raréfie (2,3).

0 %
taux de survie
dans l’arrêt cardiaque
0 K
nombre de victimes
chaque année en France
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nombre de victimes
chaque année dans le monde

L’arrêt cardiaque continue de coûter la vie à des millions de personnes chaque année, avec des taux de survie mondiaux stagnants en dessous de 7 %. Il est désormais impératif de reconnaître le rôle crucial de la ventilation dans le processus de réanimation (4). The Lancet Commission on sudden cardiac death, a récemment souligné l’urgence de se mobiliser pour favoriser l’innovation afin de réduire efficacement ce problème de santé publique à l’échelle mondiale.

 

La prise en charge de l’arrêt cardiaque a énormément évolué au cours des 25 dernières années, avec des innovations telles que les défibrillateurs externes automatisés (DEA) et les dispositifs de compression thoracique automatisés améliorant significativement les taux de survie (1).

 

En étudiant ces réalisations, un élément crucial de la RCP aurait cependant peut-être été involontairement négligé : la ventilation. Alors que l’acronyme “RCP” désigne techniquement “Réanimation Cardio-Pulmonaire”, l’accent est souvent mis sur l’aspect circulatoire, à savoir favoriser la circulation sanguine pour assurer un approvisionnement adéquat en oxygène aux organes vitaux. Négliger le rôle d’une ventilation efficace mine le but fondamental de la circulation sanguine. Si les premières minutes de la RCP peuvent offrir des niveaux d’oxygène suffisants, la ventilation devient essentielle au fur et à mesure que la réanimation progresse et que l’oxygène se raréfie (2,3).

 

L’arrêt cardiaque continue de coûter la vie à des millions de personnes chaque année, avec des taux de survie mondiaux stagnants en dessous de 7 %. Il est désormais impératif de reconnaître le rôle crucial de la ventilation dans le processus de réanimation (4). The Lancet Commission on sudden cardiac death, a récemment souligné l’urgence de se mobiliser pour favoriser l’innovation afin de réduire efficacement ce problème de santé publique à l’échelle mondiale.

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Les critères de la ventilation de haute performance

Remettre la ventilation au cœur de la RCP implique d’identifier les critères d’une ventilation de haute performance.  Nous pouvons identifier trois éléments qui permettent des stratégies de ventilation efficaces.

 

– Une ventilation optimale repose sur la délivrance du volume courant adapté au patient tout en réduisant les risques d’insufflation gastrique. Atteindre cet équilibre garantit une ventilation efficace tout en minimisant les complications liées à l’inflation gastrique.

 

– Une ventilation efficace repose par ailleurs sur la minimisation des fuites d’air autour du masque : les fuites excessives peuvent compromettre l’apport d’oxygène vers les poumons.  La mise en place de mécanismes d’étanchéité et de protocoles de monitoring est essentielle pour minimiser les fuites d’air et maximiser l’efficacité de la ventilation.

 

– La ventilation de haute performance repose sur une pratique qui évite et limite les risques d’hyperventilation. L’hyperventilation présente des risques significatifs, notamment de lésions pulmonaires et une diminution du retour veineux, qui peuvent entraver le succès global de la réanimation.

 

À la lumière de ces facteurs, le respect des critères de ventilation haute performance est primordial dans les situations de RCP. En donnant la priorité à ces principes, les professionnels de santé peuvent améliorer l’efficacité de la ventilation, améliorer les résultats pour les patients et, en fin de compte, renforcer les taux de survie après un arrêt cardiaque.

 

Remettre la ventilation au cœur de la RCP implique d’identifier les critères d’une ventilation de haute performance.  Nous pouvons identifier trois éléments qui permettent des stratégies de ventilation efficaces.

 

– Une ventilation optimale repose sur la délivrance du volume courant adapté au patient tout en réduisant les risques d’insufflation gastrique.  Atteindre cet équilibre garantit une ventilation efficace tout en minimisant les complications liées à l’inflation gastrique.

– Une ventilation efficace repose par ailleurs sur la minimisation des fuites d’air autour du masque : les fuites excessives peuvent compromettre l’apport d’oxygène vers les poumons. La mise en place de mécanismes d’étanchéité et de protocoles de monitoring est essentielle pour minimiser les fuites d’air et maximiser l’efficacité de la ventilation.

 

La ventilation de haute performance repose sur une pratique qui évite et limite les risques d’hyperventilation. L’hyperventilation présente des risques significatifs, notamment de lésions pulmonaires et une diminution du retour veineux, qui peuvent entraver le succès global de la réanimation.

 

À la lumière de ces facteurs, le respect des critères de ventilation haute performance est primordial dans les situations de RCP. En donnant la priorité à ces principes, les professionnels de santé peuvent améliorer l’efficacité de la ventilation, améliorer les résultats pour les patients et, en fin de compte, renforcer les taux de survie après un arrêt cardiaque.

Fournir un volume adéquat

en minimisant les risques d’insufflation gastrique

Éviter les fuites d’air excessives

qui peuvent engendrer une ventilation inadéquate sur les poumons du patient. 

Éviter l’hyperventilation

qui peut créer des blessures aux poumons et réduire le retour veineux

La survie ne suffit pas !

Alors que la plupart des études dans le domaine de la RCP se concentrent sur le retour à la circulation spontanée (ROSC) et les taux de survie comme principaux résultats, la qualité de vie après la survie à un arrêt cardiaque est tout aussi cruciale. L’objectif n’est pas seulement de sauver des vies, mais aussi de s’assurer que les patients puissent retrouver une vie normale.  

 

Une gestion inadéquate de la ventilation pendant un arrêt cardiaque peut entraîner des complications graves telles que le syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) (5). Ce syndrome se traduit souvent par des lésions pulmonaires et une hypoxémie profonde, impactant significativement les séquelles pour les patients. Des pratiques de ventilation adéquates sont cruciales pour atténuer le risque de SDRA et améliorer les taux de survie et les conditions après des événements cardiaques.  

 

Les lésions cérébrales après une réanimation représentent une autre séquelle courante post arrêt cardiaque. Elles varient en gravité, allant d’un léger trouble à une lésion cérébrale dévastatrice voire un décès cérébral. Une étude portant sur les conséquences neurologiques à long terme après un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) a souligné que les altérations neurologiques persistent même chez les personnes ayant été réanimées avec succès. Leurs résultats révèlent que seulement 4,3 % des survivants obtiennent des résultats neurologiques favorables (CPC 1-2) au bout de 5 ans (6).  

 

Les complications neurologiques, allant de déficits cognitifs à des altérations motrices, peuvent transformer profondément la survie en une lutte prolongée. Les thérapies de rééducation peuvent améliorer l’état fonctionnel d’une personne dans certains cas, mais ces complications impliquent souvent leur capacité à travailler, à vivre de manière indépendante et à s’engager dans les activités quotidiennes les plus simples, telles que se laver, s’habiller et interagir socialement. En conséquence, les difficultés psychologiques sont également prises en compte dans les évaluations des déficits fonctionnels après un arrêt cardiaque et une réanimation, car de nombreuses personnes souffrent de répercussions émotionnelles pendant et après leur rétablissement (7).

Séquelles post arrêt cardiaque

Impacts neurologiques

Insuffisance respiratoire

Impacts sur la vie quotidienne

Si les conséquences d’une ventilation inadéquate sont bien connues, une étude récente (8) démontre une amélioration significative des résultats neurologiques grâce à une ventilation adéquate pendant les phases initiales de la réanimation cardiopulmonaire : une ventilation efficace avec un volume courant adéquat pourrait ainsi multiplier par cinq les taux de résultats neurologiques favorables (10,6 % contre 2,4 % ; P < 0,0001).

Une ventilation efficace pourrait multiplier par cinq les taux de résultats neurologiques favorables.

Respecter les recommandations sans outil de monitoring : un défi.

Dans le domaine de la réanimation cardio-pulmonaire, notamment la ventilation manuelle lors d’un arrêt cardiaque, il existe une importante disparité entre les directives établies et la pratique réelle. Depuis plus de deux décennies, les recommandations établies par l’European Ressuscitation Council et l’American Heart Association sont restées largement inchangées, préconisant un volume courant de 6 à 8 ml/kg et un rythme de ventilation de 10/min (9).

 

Cette constance pourrait induire une pratique uniforme et une amélioration au fil du temps, mais la réalité présente des résultats bien différents. Des études révèlent une non-conformité systémique aux recommandations de ventilation, même parmi les professionnels formés. Le besoin d’un dispositif de monitoring de la ventilation, permettant le respectant des recommandations est crucial.

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En France, parmi plus de 140 professionnels de la médecine d’urgence, seuls 15 % ont adhéré aux recommandations (10).

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Au Danemark, parmi 32 équipes d’ambulance, seules 22% ont respecté les normes recommandées  (11).

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En Corée du Sud, seuls 18,46% des volumes courant respectaient les recommandations (12).

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Aux États Unis, seuls 40% des patients ont reçu un volume courant significatif  (13).

Ce qui n'est pas mesuré ne peut être amélioré

Les recommandations fixent des objectifs explicites pour délivrer un certain volume courant à une fréquence de ventilation spécifique. Cependant, sans dispositif de monitoring, ces indicateurs sont inatteignables. Sans outil de monitoring de la ventilation, il n’est pas possible d’améliorer la pratique.

 

Sans outils de monitoring, la conformité aux recommandations est laissée au hasard, rendant inefficaces toutes les limites établies. La capacité à mesurer est le socle sur lequel reposent l’amélioration et la conformité. La question de la qualité de la ventilation non mesurée a même été soulevée dans une étude récente, citant de nouveaux dispositifs et méthodes permettant la mesure de la ventilation pendant la RCP (14).

Sur une autoroute,
comment pourriez-vous respecter les limitations de vitesse sans compteur de vitesse ?
Lors d’une RCP,
comment pourriez-vous respecter les recommandations de ventilation sans dispositif de monitoring de la ventilation (VFD) ?

De la théorie à la pratique : le besoin de dispositifs de monitoring de la ventilation (VFD)

Pour combler le fossé entre les directives et la réalité du terrain, il est urgent d’intégrer les dispositifs de monitoring de la ventilation (VFD) dans la pratique courante.

 

De nombreuses études ont mis en évidence une amélioration de la qualité de la ventilation lors de l’utilisation de dispositifs tels que EOlife. Les conclusions de l’étude menée par Khoury et al. indiquent une amélioration de la ventilation de plus de 70 %, passant de 15 % dans la plage cible à 90 % lors de la ventilation au ballon insufflateur (10). Une autre étude récente menée par Charlton et al., utilisant le système BVM Help (Zoll) (NDLR : ce dispositif ne mesure que le volume délivré par le ballon et ne tient pas compte des fuites d’air) a également démontré une amélioration des volumes délivrés, passant de 9 % à 91 % dans la plage cible, bien qu’elle ait été réalisée uniquement sur des mannequins intubés (13).


Ces dispositifs, lorsqu’ils sont opérationnels et approuvés par les autorités réglementaires, ne sont pas seulement sûrs ; ils fournissent un retour précis des volumes courants administrés aux patients. Des preuves préliminaires suggèrent fortement qu’ils améliorent le respect des directives.

 

Les services médicaux d’urgence et les organisations de santé doivent être soutenues pour acquérir ces outils qui répondent à de véritables enjeux de santé publique. L’étude récente d’A. Idris et al. [8] illustre l’impact sociétal de ces avancées.

Pour combler le fossé entre les directives et la réalité du terrain, il est urgent d’intégrer les dispositifs de monitoring de la ventilation (VFD) dans la pratique courante.

 

De nombreuses études ont mis en évidence une amélioration de la qualité de la ventilation lors de l’utilisation de dispositifs tels que EOlife. Les conclusions de l’étude menée par Khoury et al. indiquent une amélioration de la ventilation de plus de 70 %, passant de 15 % dans la plage cible à 90 % lors de la ventilation au ballon insufflateur (10). Une autre étude récente menée par Charlton et al., utilisant le système BVM Help (Zoll) (NDLR : ce dispositif ne mesure ne mesure que le volume délivré par le ballon et ne tient pas compte des fuites d’air) a également démontré une amélioration des volumes délivrés, passant de 9 % à 91 % dans la plage cible, bien qu’elle ait été réalisée uniquement sur des mannequins intubés (13).

Une ventilation de haute performance
pourrait
tripler le taux de survie
des patients en arrêt cardiaque (8).

Ces dispositifs, lorsqu’ils sont opérationnels et approuvés par les autorités réglementaires, ne sont pas seulement sûrs ; ils fournissent un retour précis des volumes courants administrés aux patients. Des preuves préliminaires suggèrent fortement qu’ils améliorent le respect des directives.

 

Les services médicaux d’urgence et les organisations de santé doivent être soutenus pour acquérir ces outils qui répondent à de véritables enjeux de santé publique. L’étude récente d’A. Idris et al. [8] illustre l’impact sociétal de ces avancées.

Une ventilation de haute performance
pourrait
tripler le taux de survie
des patients en arrêt cardiaque(8).

Une ventilation de haute performance
pourrait
multiplier par 5
les taux de résultats neurologiques favorables.(8).

Références

  1. Caffrey, S. L., Willoughby, P. J., Pepe, P. E., & Becker, L. B. (2002). Public use of automated external defibrillators. New England Journal of Medicine, 347(16), 1242–1247.
  2. Sayre MR, Berg RA, Cave DM, et al. Hands-only (compressiononly) cardiopulmonary resuscitation: a call to action for bystander response to adults who experience out-of-hospital sudden cardiac arrest: a science advisory for the public from the American Heart Association Emergency Cardiovascular Care Committee. Circulation. 2008;117(16):2162-2167.
  3. Ornato JP, Peberdy MA. Cardiopulmonary Resuscitation. Totowa, NJ: Humana Press; 2005.
  4. Marijon, E., Narayanan, K., Smith, K., Barra, S., Basso, C., Blom, M. T., … (2023). The Lancet Commission to reduce the global burden of sudden cardiac death: a call for multidisciplinary action. The Lancet Commissions, 402(10405), 883-936. https://doi.org/10.1016/S0140-6736(23)00875-9.
  5. Nicholas J. Johnson, James A. Town, (2022) Don’t go breaking my. . .lungs? The acute respiratory distress syndrome is common, deadly, and probably underrecognized after cardiac arrest https://doi.org/10.1016/j.resuscitation.2022.06.002
  6. Baldi, E., Compagnoni, S., Buratti, S., Primi, R., Bendotti, S., Currao, A., … Savastano, S.; all the Lombardia CARe Researchers. (2021). Long-Term Outcome After Out-of-Hospital Cardiac Arrest: An Utstein-Based Analysis. Frontiers in Cardiovascular Medicine, 8:764043. DOI: 10.3389/fcvm.2021.764043.
  7. Lilja, G., Nilsson, G., Nielsen, N., Wise, M. P., Östman, I., & Cronberg, T. (2015). Anxiety and depression among out-of-hospital cardiac arrest survivors. Resuscitation, 97, 68-75. DOI: https://doi.org/10.1016/j.resuscitation.2015.09.389.
  8. Idris, A. H., Aramendi Ecenarro, E., Leroux, B., Jaureguibeitia, X., Yang, B. Y., Shaver, S., … Wang, H. E. (2023). Bag-Valve-Mask Ventilation and Survival From Out-of-Hospital Cardiac Arrest: A Multicenter Study. Circulation, 148. DOI: 10.1161/CIRCULATIONAHA.123.065561.
  9. Khoury, A., De Luca, A., Sall, F. S., Pazart, L., & Capellier, G. (2015). Performance of manual ventilation: how to define its efficiency in bench studies? A review of the literature. Anaesthesia, 70, 985-992. doi:10.1111/anae.13097
  10. Khoury, A., De Luca, A., Sall, F. S., Pazart, L., & Capellier, G. (2019). Ventilation feedback device for manual ventilation in simulated respiratory arrest: A crossover manikin study. Scandinavian Journal of Trauma, Resuscitation and Emergency Medicine, 27(93). https://doi.org/10.1186/s13049-019-0674-7
  11. Lyngby, R. M., Clark, L., Kjoelbye, J. S., Oelrich, R. M., Silver, A., Christensen, H. C., Barfod, C., Lippert, F., Nikoletou, D., Quinn, T., & Folke, F. (2021). Higher resuscitation guideline adherence in paramedics with use of real-time ventilation feedback during simulated out-of-hospital cardiac arrest: A randomised controlled trial. Resuscitation Plus, 5(100082).
  12. Heo, S., Yoon, S. Y., Kim, J., Kim, H. S., Kim, K., Yoon, H., Hwang, S. Y., Cha, W. C., & Kim, T. (2020). Effectiveness of a real-time ventilation feedback device for guiding adequate minute ventilation: A manikin simulation study. Medicina, 56(278). doi:10.3390/medicina56060278.
  13. Karl Charlton, Graham McClelland, Karen Millican, Daniel Haworth, Paul Aitken-Fell, Michael Norton, The impact of introducing real time feedback on ventilation rate and tidal volume by ambulance clinicians in the North East in cardiac arrest simulations, Resuscitation Plus, Volume 6, 2021, 100130, ISSN 2666-5204, https://doi.org/10.1016/j.resplu.2021.100130.
  14. Johannes Wittig, Kristian Krogh, Simon Orlob, Bo Løfgren, Kasper G. Lauridsen (2024)
    The black box of unmeasured intra-arrest ventilation DOI:https://doi.org/10.1016/j.resuscitation.2023.110015

Crédits photos : Archeon / Freepik / Adobe Stock

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